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 « I NEED WATER WHATSOEVER. »

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MessageSujet: « I NEED WATER WHATSOEVER. »   « I NEED WATER WHATSOEVER. » Icon_minitimeJeu 23 Oct - 21:56

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« I NEED WATER WHATSOEVER »
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    Il lui fallait de l'eau. De la vraie. Pas celle qui coule de votre robinet. Une vraie eau, pure et claire. Naturelle. Quelle qu'elle soit. Surtout sa température.

    Les pas vifs et cadencés de Eris Olygans, Professeur de Psychologie Humaine & Animale, claquaient sur le carrelage impeccable de la Tranformers' School. La belle jeune femme était là depuis peu de temps. Une nouvelle dans la grande enceinte de l'école. Mais elle avait tout de même repérer une chose : le Parc, et plus précisément le Lac. Ce grand Lac qui prenait la moitié du Parc, d'un bleu profond et abyssal. Et l'instinct de crocodile marin qui était en elle lui hurlait d'y aller faire trempette. Elle choisit donc, ce matin-là.

    À oui, j'avais oublié de vous préciser la forme animale de l'ancienne psychiatre : le crocodile marin. Puissante et gigantesque, presque 7 mètres de long, sa mâchoire était garnie de dents pointues et aiguisées comme des rasoirs, sa queue de presque 2 mètres de long pouvait casser en deux un animal par un simple coup. En fait, elle n'était pas le genre d'animal à mettre en colère.

    Il faisait frisquet ce jour-là, et la rosée avait glacé l'herbe d'habitude verte, de l'entrée du Parc. Sa grande silhouette avoisinant les 1m80cm faisait une ombre chinoise d'une délicatesse exquise sur le gravier aux mille teintes grises. Un tee-shirt décolleté noir, un slim noir, une veste noire et des bottes à talons noires, elle était habillée avec tout ce qui avait de plus sobre. On n'aurait put la distinguer d'une foule que par la perfection et la grâce naturelle et sauvage de ses traits. Un visage fin, un nez droit, des lèvres pulpeuses à souhait, des yeux de chat d'un bleu-vert glacial et distant, des cheveux principalement raides d'un brun profond tombant jusqu'au bas de son dos, une taille de guêpe, un ventre plat, une poitrine extrêmement généreuse, des jambes fines et interminables, un port de reine et un sourire sadique. La perfection et la féminité incarnée.

    Eris eut bientôt franchie les imposantes grilles en fer de l'entrée. Des arbres s'étendaient à perte de vue, et la première chose dont elle eut envie : se percher dans un d'entre eux. Mais elle secoua la tête, résolument décidée à aller se baigner. Elle continua son chemin entre l'herbe haute, fraîche et verte émeraude. Pourtant, quelques touffes d'herbes desséchées dansaient avec la brise matinale. Des touffes d'herbes desséchées blondes comme les blés. Blonde comme l'était Malicia. Sa Malicia. Sa Petite et Innocente Malicia.

      | Eris | « Tais-toi, mon Dieu, tais-toi... ne reviens pas sur tout ça. »


    Eris avait brusquement pris sa tête entre ses mains et appuyait avec violence sur ses tempes, tentant de faire disparaître de devant ses yeux l'image de sa petite fille. Morte. Qui était morte de sa faute.

      | Eris | « Non... ne me regarde pas comme ça... SORS DE MA TÊTE ! »


    Le hurlement qu'elle poussa fit s'envoler tous les oiseaux nichés dans les arbres. Comme le glapissement d'un crocodile alors qu'il loupe une proie. Si elle n'avait pas décidé de refroidir son coeur... si seulement... mais on pourrait faire un monde avec des « Si... ».

    À présent, la cruelle jeune femme courrait. Elle courrait à travers les arbres, avec le vent, aussi vite que lui, si elle avait put. Les branches s'accrochaient à ses vêtements, griffaient ses bras et ses jambes, lacéraient son visage, ses cheveux libres s'agitaient violemment sous sa cadence et elle trébuchait sur des racines. Plusieurs fois elle tomba. Une fois, tellement méchamment qu'elle s'ouvrit la lèvre inférieure, une malheureuse rivière écarlate creusant son lit le long de son menton. Fuir. Fuir. Fuir. Tout ce qu'elle savait faire. Elle n'était même pas une bonne médecin.

    Lorsqu'elle atteint le bord du lac, elle s'écroula sur les galets lisses de la rive. L'eau pure et glaciale lui donnait un reflet de elle-même qu'elle ne connaissait pas. Les cheveux emmêlés, les yeux rouges et enflés, les joues griffées par les branches, la lèvre pleurant des larmes écarlates. Elle leva ses mains devant elle et constata avec effarement qu'elles tremblaient comme des feuilles et étaient griffées de toute part. Elle était tellement pitoyable... elle avait fuit la vérité toute sa vie... sa mère, son mari, sa fille...

    Avec difficulté, Eris enleva tous ses vêtements, et les posa soigneusement sur un rocher arrondi, à côté de la rive. Et elle dévoila son corps parfait aux fins rayons de soleil. Il était parfait sous tous les aspects. Sauf peut être un aux yeux des autres : il était parsemé de tatouages. Deux, en particulier, accroche le regard sur son corps de rêve : un énorme tigre situé dans le bas de son dos et une croix sur la hanche, avec marquer sur le côté : « Quod me nutrit me destruit », soit « Ce qui me nourrit me détruit » en latin.

    Prudemment, elle mit ses pieds dans l'eau. Elle était fraîche et moins glaciale qu'elle n'aurait pensé. Elle continua doucement, jusqu'à arriver à mi-taille, sous sa poitrine. Elle fut agitée d'un frisson, alors qu'elle s'allongeait doucement sur le fond en pierre de la rive. Elle fixait le ciel sans le voir, et regarda simplement de la buée s'échapper de sa bouche lorsqu'elle soufflait. Et lentement, très lentement, elle s'immergea.

    Elle ouvrit les yeux, et sans surprise, elle constata que sa vue était totalement brouillée, même si elle arrivait à apercevoir les quelques poissons qui nageaient, curieux, autour d'elle. Et elle libéra de son esprit, son âme crocodile. Ce fut un crocodile titanesque qui remplaça le corps de femme parfait de l'ancienne psychiatre, et, légèrement apaisée, elle se mit à nager, l'eau glissant sur elle ou plutôt ses écailles, sa queue battant l'eau avec lenteur. Elle n'était pas pressées, et dans l'immédiat, elle ne savait pas quoi faire. Il était trop tôt pour que quiconque vienne se baigner.
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Jayden A. Vanden
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MessageSujet: Re: « I NEED WATER WHATSOEVER. »   « I NEED WATER WHATSOEVER. » Icon_minitimeVen 14 Nov - 0:07

    Il était peut être tôt, mais le jeune brun pouvait sans difficulté être debout à ces heures là. Il n'avait que peu dormi, mais bien assez pour paraître en forme. A croire que son corps avait finis pas s'habituer aux horaires que l'Italien s'imposait. Enfin, imposer était un trop grand mot, bien mal choisit, car il ne s'agissait pas là d'un choix personel. Ce loup noir, ce loup qu'il était, il était si sauvage. Et c'était sous cette forme qu'il se promenait aux heures nocturnes.

    Bien sur, Steven se contrôlait dans un sens. Il laissait l'instinct animal se répandre en lui totalement, contrôler chacune de ses actions, mais si il sentait que l'animal comptait attaquer, il reprenait son caractère humain. Parfois même, l'Italiano, tout en étant humain, changeait de caractère pour adopter celui de l'animal. C'était presque deux personnes distinctes, mais surtout, opposés.

    C'est donc tout normalement qu'en cette belle matinée quelques peu froide, il c'était réveillé, légèrement fatigué, avait attrapé ses vêtements rapidement & ses affaires avant d'aller prendre une bonne douche. Une fois cela fait, il avait observé ses propres yeux dans le miroir pendant de longues minutes avant de soupirer. Il devait arrêter, de ressasser toujours son passé, de revoirs certaines scènes.

    Donc, ce matin là, sous la forme d'un beau brun à la carrure parfaitement musclée, le jeune homme c'était décidé pour une petite ballade au parc, avant les cours. Il avait souvent ces étranges envies de grands espaces, d'air pur. Sûrement comme la plupart des élèves de l'école. Lui, cela faisait près de deux ans qu'il était entre ses murs. Il connaissait tout les anciens, quelques nouveaux, bref, de ce coté là il n'avait pas à s'en faire.

    Alors que ses pas l'avait mené jusqu'au lac, et qu'il c'était assis contre un arbre à quelques mètres de l'étendue d'eau d'un bleu sombre, il remarqua que la surface de l'eau bougeait par moment, mais c'était si fin, si discret, que si il n'était pas habitué à voir le lac lisse, il ne l'aurait pas vu. Se concentrant plusieurs longues minutes sur les vaguelettes qui se créaient parfois, il ne voyait plus rien autour de lui. Pourtant, ce n'était pas si intéressant que ça. C'était même très loin de l'être. Steven ne lâchait pourtant pas ce mouvement des yeux.

    Il finit tout de même par aller fouiller dans son sac EastPack qui transportait ce qu'il lui fallait pour ses cours, il en sortit un I-Pod bleu brillant et plutôt petit. Fourrant les écouteurs dans ses oreilles, il continua de fixer le mouvement, mais avec une chanson qu'il avait dans la tête depuis pas mal de temps en fond. Ses lèvres bougeaient au rythme des paroles qu'il connaissait bien sur par coeur. Puis les mouvements se firent plus grand. Peut être que l'animal qui se promenait à l'intérieur allait daigner sortir.

    Steven se releva et passa sa main dans ses cheveux, les ébouriffants d'une manière qui lui allait plutôt bien. Ses écouteurs se virent retirés, et l'I-Pod rangé. En venant au parc, il avait cru entendre un hurlement féminin, mais vu qu'il ne faisait pas attention, il c'était peut être trompé. Le lac ne contenait pas grand chose, il était surtout là pour les étés trop chauds et les animaux aquatiques qui n'avait pas vraiment d'endroit ou se transformer. Ce pourquoi Steven aurait put jurer qu'il s'agissait d'un élève, ou d'un professeur de l'école.

    Aujourd'hui vêtu d'un simple jean légèrement abîmé à cause des converses qu'il avait au pied, et d'un tee shirt tout à fait normal, c'est à dire pas un de ses tee shirts trop féminins que certains mecs mettaient et qui leurs collaient à la peau. Non, celui là était d'une normalité parfaite. Un motif simple, bref, dans le style qu'arborait le plus souvent Steven : Le simple. S'approchant du lac, le brun s'accroupit à quelques centimètres de l'eau. Il n'avait aucune envie de reprendre un bain, et c'est peut être pour ça qu'il recula finalement pour retourner vers son arbre, avec son sac. Il avait quel cours après ? Alors que son attention revenait sur l'intérieur de son sac, le lac sembla bouger de plus en plus...

    [ Désolé c'est pas aussi long ^^]
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MessageSujet: Re: « I NEED WATER WHATSOEVER. »   « I NEED WATER WHATSOEVER. » Icon_minitimeSam 22 Nov - 14:13

    D'un coup de mâchoire, Eris sous sa forme animale, harponna une grosse carpe japonaise qui se baladait jusque là tranquillement dans l'eau, près d'elle. Elle n'en fit qu'une bouchée alors qu'elle continuait de nager dans le lac dont l'eau se réchauffait progressivement à la lumière du soleil. Elle passa, attrapa encore quelques poissons, les gobant d'une seule bouchée.

    Ça y est. Elle en avait déjà marre. Cela faisait bien une heure qu'elle barbotait, mais là, overdose. Fallait qu'elle sorte, maintenant. Elle a un cours à donner en plus, et dans ce même parc.

    Sa longue silhouette noire écailleuse de près de sept mètres ondulait comme une ombre chinoise sur le fond de galet du lac. Peu à peu, elle remonta à la surface, anticipant déjà son prochain cours, son prochain jour, sa prochaine semaine, son prochain mois, sa prochaine année. Plus rien n'avait de goût à ses yeux depuis cinq années qui lui paraissaient cinq siècles.

    Eris atteint enfin la surface, qui à peine dix secondes avant, était calme et aussi brillante qu'un miroir. Ses écailles miroitaient comme du cristal sur la surface ridée de vaguelettes. Elle pataugea jusqu'à la rive, ne s'apercevant pas de la présence du jeune homme qui se trouvait pourtant à peine à quelques mètres d'elle sous un arbre en bordure de la petite forêt. Elle continua de ramper jusqu'à ce que ses imposants sept mètres soit complètement sortis de l'eau. La terre mélangée à une espèce de sable qui parsemait le dessous des galets du rivage collait légèrement à ses pattes et son ventre tirant tous les cinq sur un blanc cassé. Ses crocs luisaient au soleil et l'eau dégoulinait lentement de chaque creux de ses écailles. Magnifique. Mais Effrayant.

    Sans trop se soucier des alentours, elle continua de ramper vers le rocher où se trouvait ses habits, pour enfin revenir à sa forme humaine. Complètement nue, comme ça, allongée par terre, elle se sentait... vulnérable, mais le reste de sentiment de puissance qu'elle éprouvait très fortement sous forme animale était toujours présent, lui donnant l'impression d'être à la fois à découvert mais protégée par une force mentale considérable. Encore des vestiges de son ancienne vie de psychiatre.

    Toujours nue, elle se releva lentement, dévoilant pour la deuxième fois de la journée, son corps parfait à la lumière du soleil matinal. À pas feutrés, un peu plus apaisée, elle s'approcha du rocher et se saisit de ses habits, sans grand hâte néanmoins. Elle commençait à les enfiler, lorsqu'elle sentit comme un regard brûler son désir ou sa contemplation sur elle. Elle n'en était à peine qu'au soutien-gorge.

    Spoiler:
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MessageSujet: Re: « I NEED WATER WHATSOEVER. »   « I NEED WATER WHATSOEVER. » Icon_minitimeJeu 27 Nov - 10:53

    Un mouvement soudain du lac fit reposer à Steven ses yeux dessus. La bête se décidait donc à sortir ? bien, il allait donc pouvoir savoir quel animal se cachait la dessous, sous cet eau sombre qui ne laissait rien voir à l'oeil humain.

    L'histoire de Steven n'avait pas été des plus joyeuses non plus, mais l'Italien avait toujours trouvé comment passé ses nerfs. Enfin toujours, ce n'était pas vrai. Il y a quelques années, il suffisait de parler du mauvais sujet pour se retrouver cloué au sol par une masse de muscles. Même en sport il avait été violent, se battant carrément sur les terrains de foot américain. Puis il c'était calmé, il avait compris, et la boxe l'avait bien aidé la dedans. Bien que Shaim faisait également du Basket & du Rugby, il avait toujours adoré la boxe. Disons que c'était vraiment ce qui lui correspondait. Enfin, ce n'était pas de la vrai boxe au départ, mais du MMA, soit « Mixed Martial Arts », un sport extrême très réputé & le plus violent jamais vu, où tout les coups sont permis. Il avait même gagné le tournoi illégal il y a de sa un bon moment, mais ce n'était que pour donner une leçon à quelqu'un, il ne le referait plus.

    Bref. L'animal arrivait à la surface. Steven fut des plus surpris en voyant non loin de lui un énorme crocodile, de sept/huit mètres de longs & dégoulinant d'eau. Il n'était pas effrayé, car vu la taille ce devait être un adulte & ceux ci se contrôle généralement assez bien. IL aurait put en douter en voyant les longues dents de la bête, mais l'humain caché la dessous commença à reprendre doucement forme. Une femme ? Ah sa, il n'aurait put le deviner. Par contre, il remarqua bien vite que celle ci était totalement nue. Il aurait du y penser, étant donné qu'elle avait été dans l'eau. Mais à vrai dire, il n'avait au départ pas vu le tas de vêtements sur la rive. Steven détourna bien vite son regard, disons que voir une prof nue n'était pas son trip, certains pouvaient en être choqué, qu'elle soit ou non agréable à regarder. Et puis bon sa ne se faisait pas & Steven n'était pas de ce genre là. Attrapant son sac, l'Italien le lança sur son épaule, un sourire amusé au lèvres, à vrai dire, il trouvait la situation comique.

    [ On se rattrapera xD]
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