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Nathan L. Jagger
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| Sujet: >> Sans feu. Mer 18 Fév - 15:34 | |
| - C'était une journée magnifique. Vraiment superbe. La mieux depuis que Kazan était arrivé.
Le soleil brillait, les rayons étaient chauds et picotaient agréablement sa peau pâle. Bien entendu, c'était bien loin du soleil africain qu'il connut toute sa jeunesse, mais la venue du soleil lui avait remonté le moral. Il y avait beaucoup de monde dans le parc. Le soleil les avait tous fait sortir. Kazan était de la partie. Le jeune homme était allongé dans l'herbe. Torse nu, il laissait les rayons du soleil le réchauffer. Les mains derrière la tête, les yeux fermait, le garçon sommeillait. Un léger vent agitait ses cheveux corbeaux. Sa respiration était lente et calme. Depuis bien longtemps Kazan ne s'était jamais senti aussi bien. Il se sentait enfin serein, bien que sa principale quête avait été nulle. Pas de résultats. Liam n'était pas dans cet endroit. Maintenant, il lui fallait trouver quelqu'un qui l'avait connu, car il savait qu'il y était passé. Mais ça, ca l'embêtait. Il n'aimait pas aller vers les autres. Mais pourtant, il se sacrifierait bien. Mais pas pour le moment. Kazan savourait ce moment de bonheur. Un bonheur qui lui était bien propre.
Il état nouveau ici. Et personne encore n'était venu le voir. Lui-même n'avait pas cherché les gens. Depuis le temps qu'il était arrivé, il avait fait chemin seul. Et ca lui plaisait. Kazan était un solitaire. Son torse était bien chaud maintenant, mais Kazan resta allongé au soleil. Il plia ses jambes, inspira fortement, puis finalement, s'assit. Dans la poche de son unique jean trainer un paquet de cigarette. Kazan ne fumait que très rarement. Juste quand il en ressentait le besoin. Mais il pouvait très facilement s'arreter pour toujours. Mais ça lui apportait du réconfort. Le garçon en prit une qu'il porta à sa bouche. Il cherchait déjà un briquet qu'il se souvint qu'il l'avait perdu, comme beaucoup de ses affaires, pendant son voyage. Le garçon soupira. Tant pis, ça ne sera pas pour aujourd'hui. Il garda cependant la clope dans sa bouche, qu'il machonna légèrement, puis il se rallongea, se maudissant de l'avoir perdu, ce foutu briquet. Il était vers 15h30. Les rayons se refroidissaient déjà. Mais Kazan resta immobile, profitant des derniers rayons chauds. Il refermait déjà les yeux, s'apprétant a se rendormir, sa clope froide dans la bouche.
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| | | Abby Reynolds
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Mer 18 Fév - 16:57 | |
| Une superbe journée, le genre de journée où il ne faut pas rester enfermé chez soit. Je me disais alors que ce serait pas mal d’aller au parc. Peut-être même est-ce que je croiserais quelqu’un que je connaissais. Tout en marchant, longeant le chemin du parc, j’observais les gens aux alentours. Avec ce soleil, je m’étais habillée d’un short noire avec une tunique grise à manque trois quarts, et puis des converces courtes blanches. Je ne savais pas trop où posé mes mains, habitué à les mettes dans mes poches, ce qui faisait que mes bras pendaient lamentablement le long de mon corps. Je parcourais les lieux des yeux, ne voyant aucune tête connue, il y avait plein de monde certes, mais personne de ma connaissance. Je ne regardais pas du tout où je mettais les pieds et voilà que je bousculais une petite fille haute comme trois pommes. Celle-ci tenait un briquet entre les mains. Elle semblait vraiment hypnotisée par cet objet rectangulaire, gris métal, avec une petite roulette. A quoi cela pouvait-il bien servir, se demandait-elle… Je regardais autour de moi, cherchant ses parents ou un adulte peut responsable qui la laisse jouer avec ce genre de chose, bien dangereuse pour une petite fille de son âge. Je soufflais alors la gamine qu’il ne fallait pas qu’elle joue avec ça, mais impossible d’attirer son attention. Une femme alors arriva en face de moi. Elle me regarda méchamment. Elle était beaucoup plus grande que moi, alors je devais lever les yeux pour pouvoir soutenir son regard, elle avait l’air fatigué, exténué. La grande femme prit rapidement l’objet des mains de sa fille et elle prit mes mains pour le posé dedans.
-Vous n’avez pas honte de donner un objet pareil à ma fille ?!
Rah, fallait pas qu’elle m’énerve celle-là. Soutenant son regard mauvais, j’étais limite de lui balancer son briquet à la figure. Elle n’avait aucune preuve de ce qu’elle avançait, mais comme elle était une adulte, elle se croyait bien au dessus de cette génération de jeune soit disant irrespectueuse, mal honnête, mal poli enfin tout le tralala.
-C’est vous qui devriez avoir honte de laisser votre fille sans surveillance et de la laisser ramasser tout ce qui traine ! Il n'est pas à moi ce briquet.
La femme fit une sorte de grimace bizarre, l’air de dire, « j’ai raison et je le sais ». Puis elle fit volte face, elle partit, prenant sa fille dans ses bras qui pleurait de ne plus pouvoir observer cet objet étrange. Me voilà avec un objet dont je n’ai jamais saisi le fonctionnement entre les mains. Oui, c’est vrai, je n’ai jamais été capable d’actionner ce truc, jamais une seule flammèche n’est sortit d’un briquet entre mes mains. Regardant la femme qui partait à toute allure, je me dirigeais vers l’herbe. Quand je manquais de marcher sur quelqu’un. Je me stoppais net au dernier moment de me prendre les pieds dans les jambes du jeune homme, le briquet allant s’écraser un plus loin, s’élançant au dessus du jeune garçon pour finir dans l’herbe. Un sourire d’excuse s’afficha sur mon visage. |
| | | Nathan L. Jagger
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Mer 18 Fév - 20:07 | |
| - Ca y est. Le garçon s'était rendormi. C'est amusant comme il peut dormir partout. Un séisme ne le réveillerait pas.
Kazan roula sur le côté, comme un bébé, se croyant dans son lit, puis se mit sur le dos, le nez dans l'herbe fraiche, l'odeur de nature chatouillant ses narines. Mais il resta endormi. Kazan ne sommeillait même plus. Il dormait profondément. On voyait son tose nu se soulever lentement et régulièrement. Sa bouche était entre-ouverte, mais il ne bavait pas. Ses traits du visage étaient complètement détendus, ce qui était très rare chez lui, quand il était réveillé. Personne ne l'avait jamais vu dormir, à par Liam, et tout le monde ne le conaissait qu'avec son air torturé et crispé, comme si il soufrrait. Ses yeux clignaient furtivement, signe qu'il rêvait. Enfait, il cauchemardait, comme souvent, comme tout le temps. Kazan a toujours fait des cauchemars, il se réveille toujours en sueur, et en criant à moitié, l'air apeuré. Ca, c'est depuis qu'il est arrivé en France. Depuis qu'il avait vu ses parents mourir aussi. La bouche entre-ouverte, sa cigarette avait roulé hors d'entre ses lèvres, et gisait juste à côté de son visage, dans l'herbe. Il n'avait toujours pas trouvé de briquet. A force de pester contre lui-même, il en avait fini par s'endormir. Les bruits autour ne l'atteignaient plus. Il ne savait pas si il était seul, ni où il était. La seule chose qu'il sentait, c'était le soleil sur son dos nu et pâle. Il le picotait agréablement.
Kazan se sentit revenir à la réalité, comme si on le tirer lentement hors d'un puit noir. Il commençait à transpirer, à paniquer a cause d'un cauchemar. Certains bruits lui parvinrent aux oreilles, des bruits de pas notament, tout près de lui. Trop près de lui. Déjà, il refronça les sourcils, et s'appréta à se relever d'un coup, quand il sentit les pieds de quelqu'un buter contre ses jambes, maladroitement. Kazan serra les poings, se retourna, et s'assit brutalement. Il ouvrit ses yeux noirs, et eut le temps d'apercevoir un objet balancé dans sa direction, et qui passa juste au dessus de lui. Cet objet aterrisa juste à côté de sa main, et chance ou hasard, l'objet tant désiré de l'après-midi se trouvait là. Un briquet rouge. Kazan eut un regard étonné pour l'objet, mais s'en détourna très vite. Quelqu'un avait buté contre ses jambes quand il s'éveillait. Le jeune homme le chercha du regard, et tomba sur une jeune fille, pas loin, qui lui adressait un sourire d'excuse. Elle était habillé très simplement. Un short et un t-shirt. Simple. Celà lui plut. Kazan plongea son regard dans le sien, cherchant la moindre once de méchanceté, d'ironie ou autre. Non. Tant mieux.
Kazan prit le briquet dans sa main, gratta la molette, et alluma sa cigarette qu'il avait retrouvée. Il le porta à se bouche et inspira. On pourrait croire qu'il avait fumé toute sa vie, tellement il avait l'air blasé de fumer. Il adressa un regard de remerciement à la demoiselle, même si il se doutait bien qu'elle ne pouvait pas savoir qu'il en avait besoin, et que le briquet tembait juste bien, par coïncidence. Déjà, le jeune homme se rallongea, la tête dans l'herbe, mais gardant les yeux ouverts, contemplant le ciel. Il se fichait bien de savoir si elle viendrait le voir ou non. En tout cas, lui n'irait pas vers elle. Mais il ne la rejetterait pas. Il tira deux ou trois bouffés, formant des nuages artificiels au dessus de lui.
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| | | Abby Reynolds
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Mer 18 Fév - 23:41 | |
| Je regardais alors le jeune homme, debout, l’air peut-être un peu ailleurs. Non seulement je lui cognais dans les jambes et manquais de l’écraser, mais en plus de tout ça, je le réveillais. Je pense que je remporte pas trop de point dans la catégorie gaffe et maladresse, ça va... Je passais alors une main dans mes cheveux, le soleil me tapant littéralement sur la tête. Mes yeux marrons s’étaient éclaircis, ils avaient une teinte verte, une couleur qui ressortait assez dû au teint pâle de mon visage et à mes cheveux noirs. En passant la main dans mes cheveux, je remarquais alors la non-présence du briquet. Ceci dit, ne plus avoir cet objet ne me dérangeais pas vraiment mais autant le mettre à la poubelle que de le laisser pourrir n’importe où, ou bien qu’un autre enfant s’en empare et se crame avec, une fin bien funeste si je puis me permettre. Mais au moment où je le trouvais enfin, ce fut le jeune homme qui le saisi et alluma sa cigarette. Sans vraiment savoir pourquoi, j’étais en admiration devant le geste rapide et simple qu’avait fait le garçon pour actionner le mécanisme et faire apparaître la flamme. Je me rappelais les explications de mon père adoptif sur le fonctionnement d’un tel objet, oui je m’en souviens comme si c’était hier. Je m’accroupissais alors, mes mains caressant l’herbe verte, j’allais parler même, pour dire une de ses choses inutiles qu’il m’arrivait de dire. Même si le fait de dire « Wouha, tu fais ça comme si de rien n’était, d’allumer ce briquet. » n’est peut-être pas inutile, ça peut être flatteur même. Oui, j’allais lui dire cela car moi je suis bien incapable de le faire. Même si mon père adoptif m’avait expliqué pourquoi une flamme se formait, je n’avais jamais réussi à la faire apparaître cette flamme, chaque fois que je voyais quelqu’un faire ça facilement, nonchalamment, j’étais toujours un peu absorbé par le geste, j’admirais le geste que je n’étais pas capable d’accomplir. Mais je me ravisais à la dernière minute, le jeune homme s’était rallongé, distant. Quand il tira sur sa cigarette et que les nuages de fumée apparaissaient, je fus plutôt mal à l’aise, et sur le coup, cela me fit vaciller pour me faire me retrouver assise en face du jeune homme allongé. Mon caractère n’est pas doté de la case « timidité » ou « renfermement ». Ne pas parlé aux autres ne fait pas partie de mes capacités, et partir comme ça, ça me faisait bizarre. Même si la fumé me mettait mal à l’aise, cela pouvait tenir du moment qu’il ne me soufflait en plein dans la figure. Je dois dire que le jeune homme m’intriguait beaucoup. Il ne semblait pas repousser ma présence, mais il n’avait pas l’air de vouloir faire le premier pas pour parler. Penchant légèrement la tête sur le côté, car une mèche de cheveux me gênait, j’observais le garçon de mes yeux verts. L’imaginant debout, je me disais qu’il devait être plus grand que moi (ce qui n’est pas difficile xD). Il semblait plutôt distant. Mais finalement…
-Tu as allumé le briquet comme si tu claquais des doigts. Ça parait vraiment simple en te voyant faire.
Oui, ça à l’air si simple que je suis incapable de la faire. C’est honteux nan ? Mais je n’ai que rarement honte. Il fallait que j’entame la conversation, il fallait que je trouve quelque chose à dire et comme je ne réfléchie que rarement… Voilà le résultat. J’étais assise en tailleur, légèrement en face de lui, un peu sur le côté quand même, ma main droite caressait l’herbe pour finalement en arracher quelques brins, que je finissais par découper, sans même regarder ce que je faisais, en plusieurs dizaines de petits morceaux. |
| | | Nathan L. Jagger
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Jeu 19 Fév - 22:03 | |
| - Non, Kazan ne dormait pas. Il faisant semblant, les yeux fermés, de prendre une lente respiration.
Pour dire la vérité, il n'avait pas vraiment envie de taper la discute avec cette fille. Enfait, la demoiselle n'y était pour rien, il aurait rejeté n'importe qu'elle personne à ce moment là. Aussi, il avait espéré faire comprendre à la brunette qu'il n'était ni un bavard, ni un super copain. Le garçon tira de profondes bouffées, discrètement, mimant un sommeil. Simplement, personne ne fume en dormant. Kazan souria à sa propre idiotie, puis abandonna son faux sommeil. La fumée sortait de sa bouche, de son nez, le jeune homme s'amusait, en faisant des ronds les plus parfaits qu'il pouvait. La cendre tombait sur son torse nu, qu'il balaya d'un geste de sa main. Le jeune fille était encore là. Elle n'avait pas l'air de sentir qu'il voulait être seul. Mais peu importe, si elle voulait causer, il causera avec lui. A condition que cette discution soit intéressante. Elle devait être plus sociable que lui. Kazan n'avait pas envie de faire le moindre effort pour aller vers elle. De toute façon, bien qu'il était détendu, même un peu dans les vapes -la cigarette lui faisait toujours cet effet- il restait le plus possible éveillé. Ses sens, même avant sa transformation, avaient toujours été très sensibles. Il entendait souvent mieux que les autres, et arrivait mieux à reconnaître les odeurs. Maintenant, il ressentait tout comme si il était sous sa forme animal. Il ne faisait vraiment qu'un avec le guépard qui l'habitait. Sa cigarette arriva au filtre. Il inspira une ultime fois, puis l'écrasa dans l'herbe, qui pris feu avec facilité. Kazan, insensible, écrasa sa main sur l'herbe qui brûlait, arrêtant vite fait le mini-incendie, sans presque sentir la douleur. Seule témoin, une petite marque rouge était apparue sur sa paume.
Les bruits de pas discrets de la demoiselle s'amplifiaient dans ses oreilles à mesure qu'elle avançait vers lui. Kazan ne bougea pas d'un poil, si ce n'est qu'il glissa ses mains sous sa tête, en laissant le soleil réchauffer son torse. Il la sentait près maintenant, et, il en déduit aux bruits de piétinements qu'elle venait de s'asseoir, ou de s'allonger en face de lui. Kazan ne broncha pas. Après tout, le parc était à tout le monde, chaque parcelle était libre pour les autres. Sauf qu'il se doutait bien que la demoiselle ne s'était pas installée au hasard en face de lui, vu que le parc était immense, et qu'elle pouvait se reposer même bien loin de lui. Son hypotèse se confirma quand il entendit la voix de la jeune fille. Une jolie voix, féminine, et qu'il trouva assez douce et agréable, chose très rare pour lui; apprécier les voix féminines. La phrase prononcée le fit rire, bien que très discrètement. Un semblant de sourire s'annonça sur son visage avant de disparaître vite fait. L'objet si énigmatique pour la demoiselle était encore à côté de lui. Kazan s'en saisit, leva le bras, et joua à allumer la flamme, plein de fois à la suite. Sa voix grave, profonde et harmonieuse, une voix qu'on pourrait écouter sans se lasser, accompagna ce mouvement du pouce.
" C'est vraiment pas difficile ... " Le ton de sa voix était cassant, un peu plus qu'il ne l'aurait voulu. Son ton blessant était un peu lié à son humeur. Ce n'était pas comme ça qu'il détendrait l'atmosphère entre eux deux. De plus, c'était la première personne à qui il parlait depuis qu'il était arrivé. Peut-être que cette fille avait connu Liam. Il fallait qu'il lui demande, qu'il demande aux maximum de personne ici. Aussi, il décida de la garder aurpès d'elle le temps qu'il arrive à cette question décisive. Kazan fouilla dans la poche de son jean, et sortit sa dernière cigarette. De toute façon, il n'en aurait plus besoin.
" Tu veux ? " Le ton de sa voix avait changé. Un peu plus posé, mais pas tellement amical non plus. Le jeune homme ne semblait pas avoir remarqué que rien que la fumée de cigarette avait l'air de rendre mal à l'aise la jeune fille. Cette question était donc purement innocente. Il se releva, s'assit en tailleur, fronca les sourcils, ayant le soleil dans les yeux, avant de se décaler un peu dans l'ombre d'un arbre. Il lui tendit la cigarette, tout en l'observant soigneusement.
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| | | Abby Reynolds
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Ven 20 Fév - 12:30 | |
| Rah, je ne suis pas possible. Le jeune homme semblait dormir, dormir en fumant ? Bon, il m’est bien arrivé de manger en dormant mais de fumer, c’est possible ? S’il faisait semblant de dormir, c’est qu’il ne voulait pas parler. Mais qu’est ce que je faisais là à lui parler ? Je me retrouvais avec plein de petits bouts d’herbe dans les mains, avec une grande envie de les lancer en l’ait tel des confettis. Mais, finalement, je laissais passer l’envie, les jetant sur le côté. Je remarquais alors le geste du garçon pour éteindre le mini feu qu’il avait déclenché, n’avait-il pas ressentit une douleur ? Seulement je n’avais pas pu voir sa main, je me demandais quelle blessure lui avait infligé ce geste, comment cela l’avait-il brûler… Mais vu l’attitude du garçon, je renonçais à saisir sa main pour regarder ou bien même à le lui demander. Puis un chien attira mon attention, plus loin, la pauvre femme était traînée par ce lévrier, n’en pouvant plus, elle tendit la laisse du chien à sa gamine de 8 ans, une fois dans les mains de celle-ci, le chien changea radicalement d’attitude, il ne tirait et obéissait à la jeune fille. Je sursautais, entendant le déclic du briquet. Tournant la tête, je voyais le jeune homme allumer plusieurs fois d’affiler ledit briquet. Quand il parla, je sentais sa voix un peu cassante. Je posais mon coude sur mon genou et ma tête sur la paume de main, regardant seulement le briquet, le regard attiré par le mouvement du jeune homme pour le mettre en marche et faire apparaître la flamme.
-J’le sais…
N’aidant pas à détendre l’atmosphère, j’avais répondu avec le même ton que le jeune homme. Je suis une fille la plupart du temps joyeuse, jamais déprimé. Mais j’ai aussi du caractère, on va dire que je suis du genre susceptible. Je savais très bien que cela n’allait pas aider, surtout que je jeune homme était distant, froid, mais je n’avais pas pu m’en empêcher. C’est un peu idiot vous me direz, c’est moi qui venais à sa rencontre et je finissais par faire la vexer. Je détournais alors le regard du briquet, le posant ailleurs, fixant un point invisible sur l’herbe. Le soleil tapait dans mon dos, je me rappelais alors les paroles d’une chanson. Je la chantais dans ma tête quand la voix du jeune homme me ressortit pour la seconde fois de mes pensées. Je le regardais du coin de l’œil, écoutant ce qu’il avait à me dire. Mon regard se posa ensuite sur la cigarette, je ne put m’empêcher de reculer légèrement. Non, la cigarette, ce n’était pas bon pour moi, surtout pour mon double par le fait. La fumée me m’était mal à l’aise, elle m’énervait, s’il y en avait trop. Et, ne contrôlant pas mon don, la jument en profitait. Oui elle profitait que je ne me contrôlais plus totalement. Et, jetant un regard autour de moi, ce n’était vraiment pas raisonnable. Mais oui, car, comme la plupart des jeunes, j’y avais goûté, et j’y avais pris goût, j’en avais consommé le matin avant les cours, le soir après les cours. Et puis, plus je grandissais, plus l’animal qui était en moi voulait sortir. Remarquant bien que cela était limite à chaque fois que je fumais, j’avais arrêté… Je voulais peut-être faire comme tout le monde, je ne sais plus, mais je n’aimais pas vraiment ça, j’avais beau être très mal après avoir fumé, je ne pouvais m’arrêter. Passant une main derrière ma nuque, un sourire crispé apparut sur mes lèvres, fixant la cigarette. J’avais finit par tendre le bras, mais finalement, je me ravisais.
-Non-merci, c’est pas bon pour moi…
Je ramenais ma main vers moi, la posant dans l’herbe et détournant le regard de la cigarette. Il y a ceux qui ont arrêté la cigarette de leur plein grès, qui ne toucheront plus jamais une de ces choses malsaines, et il y a ceux qui ont arrêté à contre cœur, comme moi, et qui pourrait très bien sans faire une comme ça, sur le moment, mais n’y toucheraient plus pendant plusieurs années. |
| | | Nathan L. Jagger
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Ven 20 Fév - 22:33 | |
| - La jeune fille lui refusa la cigarette. Tant pis pour elle, tant mieux pour lui. Il en aura au moins une pour quand il en aura besoin. Pas besoin de courir aller en acheter dans un tabac.
Kazan la remit dans sa poche. Il resta assis en face d'elle. Puisqu'elle paraissait avoir envie de faire causette, pour pas lui ? Bien que la réponse qu'elle lui avait donné avait sonné bien froid dans ses oreilles. Ha, elle prenait le même ton que lui. Parfait, ce n'est pas comme ça qu'elle réussirait à parler avec lui. Mais Kazan avait une idée, une quête en tête. Alors il ferai un effort jusqu'a ce qu'il lui pose la question qui le demangeait. Kazan la regarda longuement. Non, les filles ne l'attirait vraiment pas. Il le savait, mais souvent, voulait le vérifier. Au cas où ... ^^' Un brin d'herbe dans la main, il s'amusa à le brûler, et d'arrêter juste quand il sentait la flamme chatouiller ses doigts. Et il recommencait, avec un autre. Tout en étant concentré sur ce qu'il faisait, il lui répondit. " Alors pourquoi tu n'y arrive pas ? Tu ne réussi à faire que les choses difficiles ?" Le ton qu'il employa était moins ironique, plus sincère. Lui-même s'étonna.
Après avoir brûler les 30 cm2 qui l'entourait, Kazan soupira, puis se rallongea, mais à la perpendiculaire de la demoiselle. Aussi étrange celà soit-il, Kazan alluma sa deuxième cigarette, lui qui, pourtant, fumait pratiquement jamais. Après ça, il balança, gentillement, le briquet à la brunette. "Essaye." Haha, il ne la lâcherait pas jusqu'a ce qu'elle sâche en allumer un. Un léger sourire, très léger, éclaira son visage. Il attendait de la voir faire.
[ C'est petit >.< Quand l'action commence, je perds généralement l'inspi, vraiment désolée =S]
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| | | Abby Reynolds
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Dim 22 Fév - 22:17 | |
| (C'pas grave^^)
Je savais très bien que ce n'est pas en parlant avec le même ton que lui que je réussirais à "sympathiser", surtout qu'à mes yeux, c'était un jeune homme distant. Je soutenais bien évidement son regard lorsqu'il me regardait. ce genre de chose ne m'a jamais posé de problème, n'étant pas timide, soutenir le regard d'un gens n'est qu'une formalité. Et puis, ça permet d’observer les gens, ce que je faisais. J’allongeais mes jambes, sans quitter le jeune homme des yeux, m’appuyant sur mes bras tendus en arrière. Puis il commença à brûler l’herbe, brins par brins, chose qui pourrait paraître dangereuse, (pour un gamin ou une fille comme moi xD) La phrase du garçon me fit énormément réfléchir, non, non, ce n’est pas que je suis une grosse mongol qui ne comprend rien à ce que l’on lui dit, non, c’était plutôt le ton du garçon qui me fit réfléchir. Je ne savais pas comment le prendre… Mais il semblait beaucoup moins froid, plus sincère, mieux quoi xD.
-Eh bien, je ne dirais pas ça comme ça, c’est juste que ça ne doit pas faire partie des actions que je suis capable d’accomplir tu comprend ? En gros, j’suis nul, pas habile de mes mains…
Un ton bien calme, accueillant même. Le vrai ton que j’emploie la plupart du temps. Je dois dire que un petit sourire qui ne me quitte rarement apparue sur mes lèvres, un sourire en coin, sympa. Le garçon s’allongea en perpendiculaire par rapport à moi, assise en tailleur, le coude posé sur mon genou et la tête dans le creux de ma main, je l’observais encore. Au moins, il était moins disant que tout à l’heure et ne semblait plus repousser ma présence. Il alluma la cigarette qu’il m’avait tendue, alors je reculais légèrement, me mettant de profil par rapport à lui, de sorte que le vent ne poussait pas la fumée directement dans ma figure, et que je puisse tourné la tête au cas où ça me montait trop à la tête. C’est alors qu’il me lança le briquet avec lequel jouait la gamine, celui qu’il avait récupérer et avec lequel il avait allumé ses deux cigarettes (Pas trop de mots en plus pour plus de lignes xD). Je le saisie alors avec nonchalance, le fixant comme si c’était mon propre ennemie que j’allais cramer. Mouhahahaha, sadique ? Par moment… Posant le pouce sur la roulette, je ne fut pas le moins du monde surprise qu’il ne fait pas rouler la roulette qui est soit disant fait pour ça. Rah, limite sur le point de le balancer dans l’herbe, je ressayais finalement, mais sans succès, je ne suis pas patiente. J’allais finir par sauter dessus. Plus déterminé que jamais, dit-on… J’observais l’objet, ce n’est pas la première que je tentais d’allumer la flammèche (normal, sinon je ne saurais pas que je n’y arrive pas…). Je tentais une dernière fois, pas plus d’amélioration qu’avec les autres essais. Je balançais alors l’objet sans vie, plus loin dans l’herbe. Celui-ci s’envola au dessus du jeune homme pour aller s’étaler quelques centimètres plus loin.
-Nul…
Baissant les épaules, je me remettais dans ma position initial, le bras sur le coude, la tête dans la main, regardant l’objet plus loin, sans rien ajouter. |
| | | Nathan L. Jagger
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Jeu 9 Avr - 22:11 | |
| - Le jeune homme la regarda faire. Il ne ria pas en la voyant échouer, voir s'énerver très légèrement contre cet objet maudit.
Seul un léger sourire se dessina aux coins de ses lèvres, mais Kazan le cacha a la demoiselle, en regardant vers le ciel. Des nuages défilaient lentement dans le bleu, formant des animaux qu'on ne voyait qu'avec beaucoup d'immagination. Le jeune homme en avait, et un mouton apparut a ses yeux. La fumée de sa cigarette rejoignait son mouton imaginaire. Le jeune homme vient de finir sa cigarette. Il expir une dernière fois, puis se tourne enfin vers la demoiselle, repectant le fait qu'elle ne supporte pas l'odeur de la cigarette. Il arracha quelques brins d'herbes qu'il lui envoya dessus, un peu amusé. Que se passe t-il ? Kazan s'interesserait-il à quelqu'un, lui si sauvage ? Peut-être. Personne ne sait vraiment se qu'il se passe dans son esprit, un peu torturé. " Tu sais pourquoi tu n'es pas habile de tes doigts ? " Oui, Kazan était curieux à ce moment, ce qu'il pouvait changer à tout instant. Le jeune homme fixait la jeune fille, dont il ne connaissait rien d'ailleurs. Kazan s'étonnait lui-même à vouloir connaître cette jeune fille. D'autant plus, que l'origine, les filles ne l'interessaient absoluement pas, étant homosexuel. Mais, peut-être qu'après sa longue période en solitaire, il avait envie de voir du monde.
Le jeune homme se retourna, et s'assit en tailleur, en face de la jeune fille. Il la regarda longuement, nullement moqueur ou autre. Il se rendait compte que ça faisait longtemps qu'il n'avait pas vu un humain de si près. Auprès de la demoiselle, il devait passer pour un voyeur, un obsédé peut-être. Mais bon, Kazan se foutait bien de ce qu'on pensait de lui. A côté des deux jeunes, une bande d'amis s'étaient installés. Kazan tourna la tête vers eux, et les fixa avec excès. Comme si il redécouvrait la race humaine. Soudainement, l'un des jeunes s'envahit d'une lueur particulière,et, malgré la demi-seconde qui s'écoula, Kazan eut le temps de voir le corps s'allonger, devenir difforme. A sa place gisait un équidé rayé. Un zèbre en déduit Kazan Il resta un instant idiot, éberlué, puis se rappela qu'il avait atteri dans une école qui acceuillait les jeunes comme lui. Kazan regarda longuement l'équidé qui trottinait autour de ses amis. Une petite lueur féroce passa dans les yeux de Kazan. Avant tout, il était un prédateur. L'animal qui someille en lui se réveillait quelque fois. Il avait beau se contrôler, la tentation était parfois trop forte.
Kazan serra les poings, et se força à détourner le regard de la proie qui s'agitait sous ses yeux. Il jeta un coup d'oeil rapide à la jeune fille. "Quel est ton nom, au fait ?" Là, Kazan cherchait plus à se distraire. Même si le fumet du zèbre lui parvint aux narines.
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| | | Abby Reynolds
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Ven 10 Avr - 12:40 | |
| Je restais tout à fait omnibulée par l'objet qui avait été envoyé par mes soins dans l'herbe. J'avais légèrement honte de ne pas savoir allumé un objet si petit et pourtant facil, non mars franchement quoi, tout le monde sait allumer un briquet sauf moi... C'est vraiment honteux... Fixant avec un regard hautain le briquet, je n'avais pas le moins du monde remarquer le sourire du garçon. J'étais légèrement dans mes pensées, à vrai dire. Puis, je me "réveillais" enfin après m'avoir pris des brins d'herbe. Sursautant à moitié et manquant de tomber à la renverse, je lançais un regard accusateur au garçon, aggrémenté d'un large sourire. Maintenant avec des brins d'herbes dans les cheveux, je ne pouvais m'empêcher de passer une main dans ceux-ci pour les enlever...
Je dois dire que je suis assez maniaque pour les cheveux, sûrement un de mes nombreux défauts, mais je ne pouvais m’empêcher de surveiller vingt quatre heure sur vingt quatre qu’il ne soit pas en place. Je finis donc pas passer ma main dans mes cheveux d’un geste qui semblait assez habituel. C’est alors que le garçon me posa une question assez peu commune, que l’on me m’avait jamais posée avant. Posant mon index sur mon menton, je cherchais la meilleure réponse. Avec un air tout à fait innocent et angélique, je me tournais complètement vers lui pour lui répondre.
« Eh bien, quand j’étais petite, je faisais beaucoup de bêtises, alors, pour me punir, mes parents m’emmenèrent chez une vilaine sorcière affreusement moche, et elle me jeta un mauvais sort. Je suis condamné à être une vraie empotée jusqu’à la fin de ma vie »
J’affichais un grand sourire aux jeunes hommes, avant de m’allonger complètement, posant ma tête sur mes mains jointes de mes bras remontés et les coudes pliés. Je pliais mes genoux et regardais les nuages, sans vraiment réfléchir, ne pouvant m’empêcher de sourire.
« En fait, j’en sais rien, j’suis une empoté et c’est tout… »
Puis quelques secondes passèrent dans un silence complet. La question de jeune homme me faisait réfléchir, peut-être que je pouvais essayer d’être moins maladroite et de faire plus attention. Mais à quoi cela me servirait-il ? Et est-ce que j’en avais vraiment envie… J’en étais là de mes réflexions quand je remarquais que le jeune homme était en face de moi et qu’il me fixait d’un air assez bizarre, me redressant légèrement, je plongeais un regard assez taquin sur le visage du garçon.
« Je ne suis sûrement pas la plus belle créature des environs… Alors si tu veux mater quelqu’un, regarde peut-être plus à droite… »
Je lui fis un grand sourire, j’avais dit à droite au pif, mais il se trouvait qu’une bande de jeune venait de s’installer près de nous. Je regardais alors la réaction du jeune homme, mais surtout de la façon dont il regardait ces jeune gens. Intriguée, je me redressais avec lenteur, échangeant des regards entre le zèbre qui venait d’apparaître et mon compagnon. Et, sans vraiment faire attention, je me rapprochais de lui et m’assit en tailleur à quelques centimètres du jeune homme.
« Pourquoi semble tu redécouvrir ainsi les autres ? Tu es quelqu’un de solitaire, c’est ça… »
Je parlais d’une voix assez calme, ce qui ne me ressemblait pas, et je plongeais mon regard plongé dans les yeux du jeune homme, cherchant à capter son regard. Mes mains étaient posées sur mes jambes en tailleur, et je restais maintenant silencieuse. Le zèbre que galopait autour de ses amis et parfois même venant jusqu’à nous, il commençait à me taper sur les nerfs, pavanant ainsi alors que moi, j’étais incapable de me contrôler. Je n’étais pas du genre à rapidement agacée, mais là, il me donnait mal à la tête.
« Abby et t… Tu peux arrêter de tourner autour de nous comme ça, ça me tape sur le système… Va faire mumuse plus loin, tu serais mignon… »
Je le fixais d’un air mauvais, et une fois qu’il fut parti, ce qu’il fit rapidement tellement il était surpris de ma réaction, je pris ma tête entre mes mains, mes doigts massant mes tempes pour me calmer. Malheureusement, une fois énervée, j’avais beaucoup de mal à retrouver mon calme, et mon double en profitait pour faire surface et tout détruire sur son passage.
«Excuse moi… Et toi, comment t’appels-tu ? »
Dernière édition par Abby Reynolds le Dim 12 Avr - 16:46, édité 1 fois |
| | | Steven Wright
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Ven 10 Avr - 22:22 | |
| |
| | | Nathan L. Jagger
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Ven 10 Avr - 22:45 | |
| [ On verra avec Abby =) ] |
| | | Abby Reynolds
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Dim 12 Avr - 16:46 | |
| [J'sais pas, comme vous voulez.] |
| | | Nathan L. Jagger
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Lun 13 Avr - 11:36 | |
| [ Bon, viens si tu veux Fly. Mais attend que je réponde, ce que je ferais plus tard, genre ce soir jpense ^^ ] |
| | | Nathan L. Jagger
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Lun 13 Avr - 20:24 | |
| - Et le zèbre continuait de fanfaronner autour de ses amis. Certes, c'était une belle bête, il n'y en avait rien à redire, mais aux yeux du brun, enfin, aux yeux du guépard royal qui l'habitait, il représentait plus un bon morceau de viande qu'autre chose.
Pourtant, Kazan tenait bon. On n'aurait pas dit, mais c'était comme si une lutte s'était installée mentalement entre lui et le félin. Mais il paraissait tout à fait calme physiquement. Peu à peu, Kazan reprenait l'avantage. Celà lui arrivait rarement, en général, et depuis toujours, il se maîtrisait parfaitement. Mais il arrivait, que parfois, selon le contexte, ce cher guépard se montrait dominant. Mais ça, Kazan savait pourquoi. Il venait de faire un long voyage. Pendant plus de deux mois, il était resté sous sa forme aimale, oubliant presque les faits humains. Il avait chassé dans la nature, fuyant les villes. C'est aussi pour celà que Kazan se montrait particulièrement insistant quand il regardait les gens.
Son attention revint sur la jeune fille. Il avait oublé qu'il lui avait posé une question. Seul son gigot avait compté x) Aussi s'étonna t-il unpeu quand il l'entendit parler, mais au fur et à mesure de sa phrase, il se rapella de sa question. La réponse de a jeune fille le fit sourire seulement. Kazan lui jeta un coup d'oeil vite fait. Il était surpris de voir comme elle était sociable. Elle parlait de tout et rien, avec facilité, alors que lui, il fallait lui arracher les mots de la bouche pour l'entendre. Kazan se pencha vers elle, et lui retira un brin d'herbes qui lui restait dans les cheveux. Il remarqua comme la demoiselle preait soin de ses cheveux, de son allure sûrement. Il devait avoir l'air d'un débraillé à côté d'elle, mais il s'en fichait bien.
Kazan ramena ses jambes contre lui, entourant ses genoux de ses bras, la tête posée dessus. Il contemplait le vide, écoutait le silence. Le garçon hocha la tête à la réponse moins farfelue. De son côté, très, trop penseur, Kazan pensait que le fait que la jeune fille était "empotée" était peut-être dû à l'animal qui était en elle. Comme un animal sans pattes, mais plutôt avec des sabots, ou une vache x) Sans gène, il recommença à la regarder, avec curiosité, s'immaginant l'animal qu'elle pouvait être. La remarque de la jeune fille le fit sourire à nouveau Kazan riait de bon coeur très rarement. " Tu es jolie " Le garçon lui adressa un clin d'oeil amical. A nouveau, il sentit le zèbre qui leur tournait autour. Il serra les poings, lui jetant des regards noirs. A cette allure là, Kazan ne ressemblera plus à un humain. Je dois m'habituer à être humain maintenant. Pour penser à autre chose, Kazan arracha nerveusement des touffes d'herbes par-ci par-là, puis regarda les groupes de jeunes qui s'était installé pas loin d'eux, cherchant un visage connu et désiré, mais en vain. Ce n'est pas ici que je le trouverais, c'est sur. Perdait-il son temps, ici ? Peut-être, mais Kazan n'avait pas envie de repartir tout de suite. Il se sentait bien dans cette école finalement.
Le zèbre ne tapait pas que sur les nerfs de Kazan apparemment. La demoiselle se chargea de l'envoyer balader. Plutôt réactive et nerveuse la jeune fille. Son nom parvint aux oreilles de Kazan. Abby. Pas rare, mais pas commun non plus. Plutôt anglophone. Il lui adressa un regard bref, puis lui répondit de sa voix grave, harmonieuse. " Mon nom est Kazan " A chaque fois qu'il le prononcait, le garçon sentait en lui comme une vague de mélancolie, de nostalgie. Comme si son prénom lui portait malheur et le rendait triste. Il s'efforça de penser à autre chose. Comme un sujet qui l'interessait pas mal depuis les 5 dernières minutes. " Le cheval ?" Demanda -til à l'aveuglette, espérant qu'elle avait compris, car il n'avait pas envie de faire une longue phrase pour lui expliquer.
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| | | Abby Reynolds
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Lun 13 Avr - 21:24 | |
| La phrase du garçon me surpris quelque peu, et je restais sans bouger avec de gros yeux ronds, comme si j’avais toujours pensé que jamais il ne pourrait dire une chose comme ça, et c’est vraie que je ne l’avais pas du tout imaginé dire ça. Passant une main dans mes cheveux, les ébouriffants légèrement, je continuais de garder un œil sur lui comme si je le trouvais quelque peu suspect. Finalement, je rigolais, et détournais le regard après lui avoir tirer la langue comme le ferait une petite gamine.
Une fois qu’il fut partit, je mis du temps à me calmer, et pour y parvenir j’avais écouter les paroles de mon ami le zèbre que s’en allait retrouver ses compagnons. Ça faisait assez bizarres d’écouter et de se dire que c’est un zèbre qui est en train d’émettre ces sons. Mais je me concentrais sur les plaintes qu’ils donnaient à ses amis. Bien évidemment sur moi, comme quoi je tapais sur les nerfs et que la pelouse d’un parc était à tout le monde. J’allais vraiment craquer, commençant déjà à avoir mal à la tête. J’avais horreur qu’on me critique dans mon dos, si il avait quelque chose à me dire, il pouvait bien me le dire en face ! Toujours assise en tailleur face au jeune homme, je me tournais et lançais un regard mauvais au groupe de gens me fixait assez méchamment.
« Je crois que je me suis fait des amis, regarde comme ils m’adorent ! »
Un sourire angélique apparut sur mes lèvres, et, contre toute attente, je leur faisais un signe amical, seulement en surface, de la main, ce qui rendit le groupe assez surpris. Mais ce petit échange les avait tu et cela m’avait permis de retrouver un certain calme, non pas complet mais tout de même. Ils regardaient tous dans notre direction, ne sachant pas vraiment quoi faire, et mois, j’avais détourner mon regard pour regarder mon compagnon, bien plus intéressant que ces adolescents frimeurs.
« Eh bien enchanté, Kazan ! »
Je lui souriais amicalement, passant une main dans ma nuque, pour finalement la faire caresser l’herbe verte. Son prénom n’était pas des plus communs, mais il lui allait particulièrement bien. J’avais remarqué son air un peu mélancolique, et j’allais lui demander si ça allait quand il me devança avec une autre question. Un peu surprise, je le regardais interloquée, s’en suit alors une sorte d’illumination, et une petite ampoule brillante au dessus de ma tête serait la bienvenue pour agrémenter ma soudaine réflexion et mise en marche de deux neurones qui se battaient en duel au plus profond de ma tête (Pour ne pas dire clairement que je suis bête xD)
« Bonne réponse, et toi, je suis sûr que tu es un félin… Nan ? »
C’était son comportement face au zèbre de tout à l’heure qui m’avait mis sur la voix, et n’y aillant pas penser sur le fait vu que le sujet n’était pas abordé, maintenant, j’avais pigé un peu. Je m’étais penchée un peu avant, mes mains empoignant mes chevilles de mes jambes croisées, observant sans gène les moindres traits du garçon. Ma mauvaise humeur était passée assez rapidement, et je m’efforçais de ne plus y penser, me concentrant sur la discussion avec le garçon, essayant d'oublier le monde alentours.
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| | | Nathan L. Jagger
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Lun 13 Avr - 22:26 | |
| - Le zèbre était parti bouder, retournant auprès de son groupe d'amis.
Un moment, Kazan le fixa, puis détourna les yeux. Il s'étira d'un manière... féline, puis posa sa tête sur l'herbe. Le jeune homme contemplait le ciel et les nuages. Il appréciait le silence, bien que la demoiselle ne cessait de parler. Fidèle à lui-même, il ne l'écoutait que d'une oreille. Il sentit que la jeune fille s'énervait. Kazan ressentait bien les émotions des autres. Le brun releva la tête, et lui jeta un coup d'oeil. Elle avait vraiment l'air énervée contre le zèbre. " Tu t'énerves vite dis-donc " Lui dit avec franchise Kazan. Kazan est toujours très franc. A sa place, il n'aurai prêté attention au groupe. Le brun ria en la voyant leur adresser un signe de la main, très ironique. Oui, Kazan s'était mis à rire, mais pas longtemps. Il ne riait que très rarement.
Le brun ferma les yeux. Il s'était mis à révasser, tout en gardant une écoute sur Abby. Il souria. Il avait eu raison. Abby était plus équine. D'ailleurs, il l'imaginait parfaitement en jument libre et sauvage. Oui, ça collait tout à fait avec ce qu'il connaissait de Abby pour le moment. " 1 partout. Je suis... félin, en effet. " Kazan cala un brin d'herbes dans ses dents, et se mit à siffler une chanson, une mélodie plutôt. ** Il adorait cette mélodie. Kazan était vraiment bien a ce moment, détendu. Au bout d'un moment, il jeta un oeil vers Abby.
"Pourquoi es-tu venu ici ?"
[ C'est vraiment très court. Quand y'a des dialogues, je sèche, désolé. Ca te va ou pas ? ]
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| | | Abby Reynolds
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Lun 13 Avr - 22:58 | |
| (Pas de problème^^)
Finalement, il s’allongea après avoir rigolé un bref instant, ce qui me fis sourire également. S’en vraiment m’en sentir vexée, je le regardais qui fermais les yeux, puis je divaguais à plusieurs occupations, comme continuer de lancer des regards mauvais au groupe, celui-ci continuait ses messes basses sur moi, mais maintenant calmée, je trouvais cela plutôt amusant de les fixer ainsi, c’était une occupation assez agréable et marrante, car voir leurs visages se figer chaque fois que je les regardais me faisait sourire. Ils me prenaient sûrement pour une jeteuse de sort ou je ne sais quoi, car ils me dévisageaient comme si j’allais les transformer en crapauds, ce qui pourrait se révéler assez amusant mais, malheureusement, je n’ai pas ce genre de pouvoir.
« Mais lequel, félin c’est quand même assez vaste… Guépard ? »
Lançant un dernier regard hautain à mes nouveaux amis, je restais assise en tailleur en face du garçon allongé, l’observant nonchalamment. Quel pourrait bien être son animal ? Pour je ne sais quel raison, j’avais du mal à l’imaginer en un autre qu’un guépard, car les autres ne lui correspondaient pas, du moins c’était mon impression et peut-être était-elle fausse.
« Je suis venue ici, parce que… Hum… Je n’avais nul part où aller et plus de famille, il fallait aussi que j’arrive à contrôler mon double, chose que je ne sais toujours pas faire… Et toi ?»
J’avais parlé très vite du fait que j’avais nul autre endroit où aller et que j’étais maintenant seule et sans famille, et j’avais rapidement enchaîné avec un ton très calme le fait qu’il fallait que j’apprenne à contrôler mon hôte. Puis j’observais le garçon qui avait l’air tout à fait détendue, alors que moi, comme à mon habitude, je devais faire quelque chose de mes mains, me balançant d’avant en arrière comme l’aurait fait une jeune fille mal à l’aise alors que ce n’était pas du tout mon cas, seulement, je ne pouvais rester sans rien faire, et sans m’en rendre compte, j’avais coincé un de mes doigts dans les lacets de mes converces courtes. Sachant que je ne regardais pas ce que je faisais, je baissais finalement les yeux après avoir tenté sans regarder de me dégager, malheureusement, je n’avais été capable que de me coincé encore plus le doigt.
Jetant un coup d’œil au jeune homme pour voir si il avait remarqué dans quel pétrin je m'étais mise, je finis par lancer un regard mauvais à ces fichus lacets. Me penchant légèrement en avant, comme pour y voir plus clair, je tentais de défaire le nœud imposant qui emprisonnait mon doigt.
« Allez… C’pas possible…»
Regardant de plus près le nœud, je remarquais une chose qui bougeait dans l’herbe, et, à ma plus grande stupeur, une araignée était en train de monter sur ma main. J’ouvris la bouche, comme pour crier d’horreur mais aucun son ne sortait. Finalement, je me penchais en arrière, me retrouvant sur le dos, et je mettais mon pieds en hauteur, auquel était encore accroché ma main, et je secouais pour faire disparaître la bête.
« Une… Une… Une araignée ! Énorme en plus, rah vas t-en ! Va t-en ! »
Finalement, la bête retomba dans l’herbe, et me rapprochant tant bien que mal et toujours attachée vers Kazan, je m’éloignais de l’objet de ma peur et de mon d’égouts, fixant avec inquiétude l’herbe, de peur qu’elle me suive ou d’en voir d’autre. J’avais ma main libre sur mon cœur, mon rythme cardiaque bien trop élève, haletante et tremblant à moitié…
|
| | | Nathan L. Jagger
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Mar 14 Avr - 16:55 | |
| - Somnolance et quiétude était au rendez-vous pour Kazan.
Il ne faisait plus trop attention à rien autour de lui, laissant ses pensées divaguer à leur guise. Mais ce moment de détente fut interrompu très légèrement, quand Abby lui parla à nouveau. Le garçon ne prit même pas la peine de la regarder pour lui répondre. "En effet. Mais je ne saurais dire pour toi quel race de cheval. Je ne les connais pas assez." Chose tout à fait vrai. Son apprentissage sur les animaux s'était basé sur ceux d'Afrique, vu qu'il y avait né et grandi. Aussi savait-il reconnaitre un cheval certes, mais pas de là à savoir identifier les races. Cependant, il imaginer bien la jeune fille en une fougueuse jument à la robe sombre, indomptable. Ah. Kazan était reparti dans ses pensées. Finalement, très peu de chose l'en sortait, à par lui-même, comme maintenant. Souvent, la curiosité l'emportait. "Eclaire-moi là dessus. "
La seconde phrase de la jeune fille l'interessa. Et, plutôt observateur, il remarqua la rapidité avec laquelle elle était passé sur les mots qui était au goût de Kazan, les plus importants. Car, pour contrôler son don, tout le monde le savait. Généralement, c'était pour ça que les jeunes venaient dans cette école. Enfin, Kazan daigna la regarda, un peu de travers, la tête dans l'herbe, s'apprêtant à lui demander plus amples explications, a ses risques et périls, vu comment Abby s'énervait vite. C'est là qu'il s'aperçu... que c'était vraiment une "empotée".
Abby s'était coincé la main dans ses lacets de chaussure. Enfin, le doigt, ou je ne sais quoi. Kazan la fixa, d'un oeil amusé, un petit sourire fendant son visage. Il la regardait de débattre, voir s'emméler encore plus. Tout celà avait l'air si naturel, c'était naturel dailleurs, ce qui fit rire Kazan. Il ne la quittait pas des yeux, et riait bien. Elle avait vraiment l'air mal à l'aise avec ses lacets. Ce n'es pas pour autant que Kazan vint à sa rescousse. Cette idée ne lui avait même pas traversé l'esprit. C'est alors qu'une araignée, chose qui passait inaperçu aux yeux de Kazan tellement il se fichait des insectes, vint apporter une seconde dose d'humour à la situation. Celle-ci grimpait le long de la main de la jeune fille, jusqu'a ce qu'elle s'en apercoive. Et là, branle-bas d'combat. Abby, prise au piège par ses machiavéliques lacets, était assaillie par une araignée mortelle. Kazan ne la lâchait pas des yeux, savourant ce moment. Il se décala légèrement quand Abby vint vers lui, mais ne s'empécha pas de rire. Cependant, il n'y avait vraiment rien de méchant dans son rire. Juste il riait comme il ne l'avait pas fait depuis longtemps.
Le garçon, enfin, retira avec délicatesse l'araignée de la main de la demoiselle. Mais la laissa face à ses lacets, désirant la voir y arriver seule. Un tantinet taquin, il lui lança: "Fais gaffe, tu es décoiffée !"
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| | | Abby Reynolds
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Mer 15 Avr - 11:38 | |
| Voyant le jeune homme divagué légèrement et ne pas être totalement à l'écoute, je réfléchissais moi aussi, à je ne sais quoi concernant ce que j'allais faire plus tard. Mais je fus sassez surprise qu'il me demande de l'éclairer sur quelque, et, sachant que j'étais perdue dans mes pensées, je ne captais pas du tout sur quoi il voulait que je l'éclaire. Le fixant avec un regard interrogateur, je remettais en arrière une mèche de cheveux qui me tombait dans les yeux.
« T’éclairer sur ? »
Une fois le passage de l'emmêlement de lacets avec l'index et l'attaque de l'araignée, je ne savais plus vraiment où me mettre, car j'avais vraiment peur de tous les insectes et les araignée en particulier, je ne savais pourquoi mais toutes ces petites bébêtes me répugnaient, je ne pouvais pas supporter qu'elle me touche, lorsque j'étais plus jeune, il m'avait même arrivée de faire des crises à en tomber dans les pommes juste parce qu'une fourmi me courait le long du bras.
Je le voyais bien se marrer, mine de rien, il avait plutôt apprécié la scène idiote, et sans refus que je laissais retirer la bête de ma main. Mais je lui lançais rapidement un regard mauvais, je savais très bien qu'il le faisait pour rire, mais j'ai toujours été susceptible, et j'avais toujours beaucoup de mal à supporter que l'on me taquine, même si je faisais des progrès avec l'âge, je dois dire qu'il m'arrivait de perdre patience. Lorsqu'il parla des mes cheveux, mon premiers réflexes fut de lever ma main droite pour la porter à mes cheveux, mais malheureusement, je me retrouvais avec un poids en plus, laissant retomber lourdement mon pieds sur le sol avec ma main. Je le fixais dans les yeux avec un regard mauvais, puis je détournais le regard du jeune homme pour regarder le nœud.
« M’aide pas surtout… »
J'avais parlé d'une toute petite voix, comme une gamine qui serait vexée et triste et qui bouderais son amie. Puis, sans plus regarder mon compagnon, je me remettais à la tâche pour défaire ce nœud, mais j'avais bien de mal car il c'était bien plus emmêlé qu'avant avec toutes mes aventures. Je me demandais comment il arrivait à faire un nœud aussi long, les lacets devaient être super trop long. J'étais complètement penchée en avant, tremblant toujours légèrement à cause de l'attaque de l'araignée, cela se voyait dans mes mains qui tremblaient toujours un peu.
Ce nœud était quasi impossible pour l'empotée que j'étais, et déjà je perdait patience, m'énervant de plus en plus. Tirant avec de plus en plus de violence sur la corde du lacet, je sentais déjà aussi le sang qui passait très mal. Me relevant brusquement, ayant légèrement la tête qui tournait, je regardais avec un regard assez vague autour de moi. Hum, et si je me déchainais sur le briquet jusqu'à ce qu'il s'allume et que je crame les lacets avec ? Me penchant en avant, j'allais jusqu'au briquet, l'attrapant de ma main valide, ne prenant pas la peine de retourner vers le garçon que j'avais bien décidé de bouder, lui laissant juste un dernier regard boudeur, puis de la main gauche, pratique je suis droitière, je tentais d'actionner le briquet pour faire cramer ces fichus lacets et enfin pouvoir être libre.
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| | | Nathan L. Jagger
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Mer 15 Avr - 15:44 | |
| - Abby s'agitait sous les yeux rieurs de Kazan.
Le garçon fit courrir l'araigne sur son bras, avant de la prendre, et la poser délicatement un peu plus loin, à l'ombre d'une fleur. Il revint s'asseoir vers la jeune demoiselle, qu'il regardait sans aucune once de pitié. Kazan n'en avait jamais presque. Mais celà ne faisait pas de lui quelqu'un de méchant. Juste une personne qui ne s'occupe presque que de lui-même. C'est un solitaire Kazan, il ne faut surtout pas l'oublier. Aussi ne bougeait-il pas d'un poil, ne fit rien pour aider Abby, contrairement à quelqu'un d'autre. Le garçon commencait même à se lasser de voir la demoiselle s'emméler dans ses lacets. A présent, il l'a regardait d'un air un peu distrait. Par contre, il ne s'empécha pas de souire en voyant sa réaction face à son: "Fais gaffe, tu es décoiffée !". Kazan riait, mais un peu jaune. Il savait que Abby n'y pouvait rien, d'être mal à l'aise avec ses mains, mais pourtant, au fon de lui, Kazan trouvait ça pitoyable. Ce sentiment lui venait du fait qu'il n'avait pas cotoyé d'humain depuis longtemps, mais malgré ça, il le ressentait quand même.
Et sa nature un brin égoïste n'était d'aucune aide à Abby. Kazan s'appuya contreun arbre, profitant des rayons du soleil, bien que celui-ci commençait à décliner. Il se remit à chantonner, tout en gardant un oeil sur la jeune fille, visans à ce qu'elle ne fasse pas de bétises x) Justement, voilà qu'elle tentait de cramer avec le briquet maudit ses lacets. Kazan haussa un sourcil, et en continuant de chantonner, la regarda faire. Il n'était pas inquiet, vu comment elle arrivait à faire marcher cet objet. Cependant, il ne la lâcha pas des yeux, rien que à un moment pour regarder le groupe de jeunes qui s'étaient installé à côté d'eux. D'ailleurs, ils commençaient à partir. Ils avaient raison, car les rayons du soleil étaient de moins en moins forts. Un des gars de la bande jeta un oeil à Kazan, l'air un peu aguicheur. Kazan lui renvoya le même, se promettant de le rencontrer par hasard dans les couloirs.
Le brun baissa la tête et se mit à jouer avec l'herbe. Il répondit avec calme, bien que dans le fond agacé 'avoir à répéter sa question. "Quel race de cheval ?" Kazan ne prit même pas la peine de lever la tête pour la regarder. Il paraissait absorbé par ses brin d'hebes,ce qui était faux. Il réfléchissait simplement a tout et rien. Se demandant même si Abby arriverait à dfaire ses lacets, et si, surtout elle lui demanderait de l'aide. A présent, ils étaient presques seuls dans le parc de l'école. Kazan frissona légèrement.
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| | | Abby Reynolds
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| Sujet: ac Mer 15 Avr - 16:44 | |
| Perdant patiente, j'actionnais à la hâte le petit objet entre mes mains, mais à ma plus grande surprise, au bout de la dixième fois, une flamme sortit et évoluait dans l'air, dansant au grès du vent. Contemplant avec un sourire vainqueur le briquet, je l'amenais à mes lacets qui brulèrent en quelques secondes, touchant la chair de mon doigt en même temps. Faisant une légère grimace, j'approchais mon doigt de mes yeux, contemplant la marque rouge qui recouvrait une infirme partie de mon index, infirme partie, mais pourtant la douleur était bien la là, je secouais alors mon doit dans l'air, comme pour faire disparaitre la douleur, déjà au bord des larmes.
« Aie ! »
Bon d'accords, utilisé un briquet pour ce genre de chose est assez idiot et dangereux, surtout pour le genre de fille habile de mes mains que je suis. Et j'avais payé de ma stupidité. Malheureusement, ce que je faisais ne servais à rien, et ma peau me brulait doucement. Envoyant avec une certaine impatience, cachant la douleur, le briquet, j'essuyais ensuite les larmes qui avaient coulé le long de mes joues. Le briquet retourna dans l'herbe, presque au même endroit que tout à l'heure.
Restant assise en tailleur, je ne prenais même pas la peine de regarder le jeune homme, je le sentais juste s'agiter autour de moi. La douleur s'apaisant doucement, elle continuait cependant d'agir doucement, et moi, je fixais cette petite brûlure, absorbée. Mais les paroles du garçon me sortirent de ma rêverie, et sans le regarder, je me redressais et fermais les yeux, soufflant discrètement.
« Merci de m’avoir aidé. »
Mon ton était des plus ironiques, regardant autour de nous, je remarquais que l'on était les derniers dans le parc, tous les autres s'étaient déjà envolés pour sûrement aller dans un coin plus chaud, le vent se levant de plus en plus en amenant un air frisquet avec lui. Frissonnant, je commençais déjà à avoir mal à la tête. Je ne savais pas pourquoi ça me faisait cela maintenant, peut-être étai-je vexée que le jeune homme ne m'ai pas aidé, j'en étais donc énervée, perdant patience, la jument au fond de moi estimait que cela faisait trop longtemps qu'elle n'était pas sortit. Mes yeux n'étaient plus que de globe vaste et vide de sens, n'exprimant plus, et au travers, je ne voyais plus que des formes flous.
« Tu vas bientôt le savoir… »
Ma voix n'était plus qu'un murmure, et on aurait presque dit une voix de statue, vide de sens comme mon regard, comme si c'était un automate qui répétait ces paroles alors qu'elles n'avaient pas de sens pour lui. Me relevant brusquement, j'avais mes mains sur le visage, puis je vacillais en avant, mes bras ce changeant en puissant membres antérieurs, musclés et parfaitement faits, la même chose se produisant pour mes jambes, mes cheveux s'allongeant en une épaisse crinière noire. Rapidement, une imposante jument au regard ténébreux et mauvais se trouvait à ma place, grande, musclé, parfaitement dessinée. Elle regardait de profil le bipède à ses côtés, de son œil qui n'était pas caché par son épais touffet. Elle se tenait droite, la tête haute, le souffle battant, prête à bondir au moindre geste pour se jeter sur le garçon. Sa queune fouetta vivement l'air, et elle piétina le sol d'impatience, indomptable.
Extériorisement, la jument avec les mêmes cheveux noirs épais, les mêmes yeux verts. Mais elle semblait bien différente de sa façon d'agir, ses oreilles plaquées contre sa nuque, l'une d'elle pivotant parfois vers le jeune homme dès qu'il bougeait, elle semblait indomptable et insociable, méfiante de tout...
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| | | Nathan L. Jagger
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Mer 15 Avr - 17:17 | |
| - Kazan avait eut tort. La demoiselle sut métriser enfin le briquet, et de la main gauche.
Un peu sourire traversa le visage du garçon, qui disparut aussitôt. En se précipitant, la jeune fille s'était brûlée. Par très fort, car Kazan avait eut le temps de voir la flamme toucher son doigt, mais suffisament pour provoquer un petite douleur. Du moins, la jeune fille était libérée de son étreinte avec ses lacets, bien que celà fut un peu stupide, d'utiliser un briquet. Celà dit, chacun ses méthodes. Le garçon jeta un rapide coup d'oeil à Abby. Il la sentait un peu confuse. Et celà se justifia en voyant qu'elle avait l'air d'avoir mal à son doigt. Ses yeux brillaient. Bah, après, c'était sa faute. Kazan ne ferait rien pour la consoler. Il n'était absoluement pas responsable. Malgré la phase pour le moins très ironique, Kazan ne répondit pas, seul un "Huuum vague sortait de sa gorge. C'est plus tard qu'il sentait qu'il y aurait de l'action.
Grâce à son animal, le guépard, Kazan avait ses sens plus développés. Aussi remarqua t-il le changement dans le comportement de Abby. Elle paraissait plus nerveuse, mais étrangement moins attentive à ce qui l'entourait. Même, il entendit la phrase qu'aucun humain sans don aurait entendue. Kazan leva immédiatement la tête. Déjà, la jeune fille commençait sa transformation. Kazan ne savait pas si elle se contrôlait ou non, donc il décida de ne pas bouger, figé. La bête était magnifique,et bien que Kazan était plus branché sur les félins, il ne put s'empêcher de l'admirer. Rarement le garçon ressentait du resect. Pour c'est le sentiment qui l'envahi en premier, en voyant cette superbe jument. Une musculature parfaite, l'air fier et sauvage, de superbes crins et une robe luisante. Elle était bien différente de tous les autres chevaux qu'il avait vu jusqu'a présent.
"Splendide" souffla t-il malgrè sa volonté. Kazan resta très prudent, ne faisant pas le moindre mouvement. Il sentait bien que Abby n'avait pas l'air de la contrôler. Cette jument était libre et maître d'elle-même. Le jeune homme était tendu, prêt à se transformer à son tour, au cas où celà dégènererait. Pour l'instant, bien que la jument était nerveuse, et Kazan sur ses gardes, ils se contemplèrent en silence. Ce n'est pas Kazan qui ferait le premier pas. Il la laisserait faire, ou l'ignorer même.
[ j'ai fait ça a la và-vite, ça te va ? =S , car j'dois partir ^^', sinon, je recommencrais ce soir .] |
| | | Abby Reynolds
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Mer 15 Avr - 18:26 | |
| (Oui, ça va, ça va t'inquiètes xD)
Qu'étais-je moi ? A l'intérieur de ce gros corps ? Je n'étais qu'une infirme pensé, qu'une insignifiante conscience qu'on écoutait même pas. Contrairement aux autres fois où je m'étais transformée, j'avais beaucoup moins sentir venir celle-ci, certes, je l'avais prévu à un moment donné, mais les symptômes avaient rapidement disparus et je pensais me la couler douce. Mais la bête n'avait pas dû en penser la même chose et elle ne comptait pas baisser les bras si facilement. Mais cette fois, cela ne m'était même pas venu à l'esprit qu'il y aurait un risque, ne me rendant même pas compte de la cause, ce n'est qu'après être transformée, et que je pouvais réfléchir que je compris qu'elle se nourrissait de son sentiment d'être soudainement rejetée par le jeune homme, oui, j'avais été de son soudain comportement froid, enfin il était froid avant, mais là, il l'avait été encore plus.
Lorsqu'il parla, les deux oreilles de la jument pivotèrent en même temps vers le jeune homme. En réalité, cela crevait les yeux que la jument et moi faisions bien deux être à part. On était incapable de communiquer l'un à l'autre. J'avais vu précédemment des gens parler sous leurs formes animales, et c'était une chose que j'étais bien incapable de faire avec la jument, car il y avait vraiment un mur nous séparant. Je n'existais plus pour elle, et une fois qu'elle avait le contrôle, elle était bien décidée à le garder. Et c'est vraie, que lorsque j'étais sous ma forme de bipède, il n'y avait aucun lien me reliant au cheval, elle ne pouvait en aucunement agir sur moi pour la moindre chose, par exemple Kazan interagissait sous sa forme humaine avec son animal, par exemple ses sens étaient plus développés même sous sa forme. Alors qu'une fois humaine, je n'avais rien de la jument, à part des choses physiques comme mes cheveux où les yeux, elle ne m'aidait pas du tout par ces sens où son instinct prévoyant, ou son instinct de fuite. Non, on était bien deux êtres totalement différents et incapable de communiquer.
L'animal resta quelques secondes les oreilles pointées vers le jeune homme, son poitrail se gonflant par moment, elle scrutait le bipède de profil, ses yeux verts perçants les moindres gestes du bipède. Elle ne savait pas quoi faire, où aller, s'enfuir ou combattre ? Un bruie métallique se fit entendre derrière elle, ses oreilles se plaquèrent immédiatement sur sa nuque, se cachant dans son épaisse crinière ébène, elle fit un bon en avant, décrochant avec elle une partie de l'herbe. Elle tourna la tête et regarda le gardien du parc qui passait par là, croulant sous le point de sa brouette vide. Mais la jument se reconcentra immédiatement après sur le garçon, maintenant, elle n'était plus qu'à un mètre ou deux, gardant ses oreilles contre sa nuque, complètement face au jeune homme, son toupet garnis de crins noirs cachant la moitié de son chanfrein ainsi que ses yeux. Cependant elle le voyait, si il se décalait un peu sur la gauche, il serait dans la "zone morte" face à elle. Mais elle gardait un œil vif et intelligent sur le bipède.
Elle piaffa d'impatience, décollant des morceaux de terre, le sol étant meuble, ses sabots marquaient la terre, et l'herbe dont elle se nourrissait semblait inexistante pour la jument. Elle était seulement concentrée sur le bipède, un regard presque de défi dans les yeux. Mais elle devait être reconnaissante avec cet humain, car dans un sens, il l'avait un peu aidé à reprendre le contrôle de son corps. Un vent frais fit virevolter les crins de la jument. Puis finalement, son souffle devint régulier, ses oreilles se pointèrent en avant, en sans détournant son regard du garçon, elle se décala sur le côté et pencha sa tête en avant, broutant, ses oreilles pivotant vers le moindres sons, se queue se balançant doucement de droite à gauche, secouant la tête par moment, emmêlant les crins de la jument, son toupet tombé devant ses yeux, elle continuait tout de même de regarder le jeune homme.
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| | | Nathan L. Jagger
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| Sujet: Re: >> Sans feu. Lun 20 Avr - 22:54 | |
| - Kazan faisait attention à chaque oreilles qui bougeaient, chaque mouvements de la jument. Il ne la lâchait pas du regard, connaissant le risque qu'il courrait.
C'était dingue comment une après-midi qui avait si bien commencée pouvait partir en sucette comme ça. Bah, il n'en voulait pas à Abby, il comprenait bien qu'on ne pouvait pas contrôler son don. Pourtant, il restait un peu bête en voyant la tournure que prenait leur rencontre. Ce n'est pas pour autant qu'il détourna ses yeux. Bien que prudent, Kazan était obnubilé par la grâce, la présence de l'animal. Tous ses mouvements le rendait admiratif. Tant de muscles, de beauté réunis en ce seul animal, qui se trouvait être complètement sauvage et indomptable. Bien qu'il la sentait vraiment très nerveuse, et qu'il aurait pu passer la nuit à l'admirer sans se lasser, Kazan commençait à avoir froid, lui qui avait toujours vécu dans les contrées chaudes. A présent, il voulait partir de ce parc, rentrer, retourner dans sa chambre, en solitaire. Kazan avait été sociable, voilà où celà l'avait porté, devant une jument sauvage, mais maintenant, il en avait marre.
Le garçon respira un bon coup. Ils avaient l'air d'être seuls a présent dans le parc. Il se décida enfin à bouger. Le garçon se décala vers la gauche, s'apprêtant à se lever et à partir en direction de l'école. Kazan frissonnait réellement maintenant. Ces sourcils se froncèrent. Plus il regardait la jument à la robe nuit, plus il se rendait compte qu'elle était menaçante. Et ça, ça ne lui plaisait pas. Kazan lui jeta un regard noir. Il s'était levé, les muscles tendus, prêt à partir en cas de problème. Il était tellement tendu, fixé sur la jument noire qu'il ne sentait presque pas le fourmillement qui parcourait son corps. Et ce fourmillement n'avait rien à voir avec les frissons de froid. C'est au dernier moment que Kazan se rendit compte que le guépard royal qui était en lui prenait le dessus. Mais Kazan reprit vite fait le dessus sur la félin, ce qui lui permis de laisser son esprit prendre le corps souple et svelte du fauve.
Le guépard rayé jeta un oeil mauvais à la jument frisone. Il lâcha un feulement rauque. Finalement, c'était plus le guépard qui dominait, même si Kazan n'était pas vraiment loin dans son esprit. Ses griffes raclaient le sol meuble nerveusement. Les babines retroussées, il laissait voir ses canines blanches et menaçantes à leur tour. Sa longue queue se balançait doucement. Le félin attendait la réaction de la jument, prêt à décoller avc sa vitesse légendaire. Si elle l'attaquait, il était plus prêt que prêt.
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